comment reconnaître ces deux pathologies chez l’animal ?
Le cheval est un animal très apprécié pour sa grande utilité depuis la nuit des temps. Si aujourd’hui il ne sert plus de moyen de transport principal comme il l’était autrefois, il est tout de même utilisé dans plusieurs disciplines sportives. Un domaine dans lequel vous pouvez admirer toute sa robustesse. Mais pour qu’un cheval puisse répondre efficacement face aux instructions de son maître, il doit avant tout être en parfaite santé et en pleine forme. Il revient alors à son maître de veiller à le protéger contre les différentes pathologies qui peuvent le nuire. Cet article vous propose de découvrir l’engorgement et la myopathie atypiques, deux pathologies qui peuvent affaiblir un cheval.
L’engorgement du cheval
L’engorgement du cheval est une pathologie qui se traduit par le gonflement des membres de l’animal. C’est un mal à ne surtout pas prendre à la légère puisqu’il provoque des douleurs musculaires très intenses. Pour beaucoup, l’engorgement du cheval est causé par une mauvaise circulation du sang, ce qui n’est pas toujours le cas. Les causes de cette pathologie sont plutôt variées. Ce lien https://www.compagnonsetcompagnie.com/engorgement-cheval/ en parle avec tous les détails possibles. Certes, la cause la plus fréquente de l’engorgement du cheval est le défaut de retour veineux. Mais il y a également le traumatisme, l’infection bactérienne et la tendinite.
Le défaut de retour veineux
Le défaut de retour veineux est une cause de l’engorgement du cheval qui tire son origine d’un manque d’exercice ou de mouvement chez l’animal. En effet, le manque d’exercice entraîne une stagnation du liquide synovial au niveau des sabots. Ceci justifie pourquoi votre monture souffre d’un engorgement après avoir passé un séjour au box. Lorsqu’il n’est pas vite pris au sérieux, il peut devenir plus compliqué et difficile à traiter. Il s’en prend souvent au pâturon et au boulet de l’animal et se traduit par un gonflement qui au début ne provoque pas de douleur ou de boiterie. L’engorgement provoqué par un défaut de retour veineux peut être corrigé par quelques exercices physiques, dont la marche.
Le traumatisme
Au-delà du défaut veineux, l’engorgement du cheval peut également être provoqué par un traumatisme. Cette cause est souvent insoupçonnée ou rarement identifiée par le cavalier. Un choc qui en plus de provoquer le gonflement peut entraîner un suros chez l’animal. L’engorgement lié à un traumatisme est difficile à distinguer par rapport à celui lié à un défaut de retour veineux. Mais, dans la majorité des cas, il n’y a qu’un seul membre qui est concerné par ce type d’engorgement. Il peut survenir après que l’animal ait été soumis à une activité intense. Au toucher, il engendre des douleurs parfois atroces.
L’infection bactérienne
L’infection bactérienne peut aussi être la cause de l’engorgement chez le cheval. Une infection par des germes qui attaque en premier les tissus sous la peau de l’animal et occasionne le gonflement. Dans ces conditions, le gonflement se manifeste rapidement et son volume est important. L’infection est souvent provoquée par une petite blessure qui n’a pas vite été traitée. À l’instar d’un engorgement provoqué par un traumatisme, le gonflement dû à une infection bactérienne est très douloureux au toucher et engendre une boiterie. Il est parfois accompagné de forte fièvre.
La tendinite
La tendinite peut survenir suite à un faux mouvement, un manque d’échauffement ou une activité intense. Ce type d’engorgement chez le cheval provoque un œdème diffus qui affecte le canon de celui-ci. Lorsqu’il survient, il faut accorder un repos à la monture.
Comment traiter l’engorgement chez le cheval ?
Face à l’engorgement chez le cheval, différents traitements peuvent s’avérer efficaces. Toutefois, selon la cause, les premières précautions pour éviter que le mal ne s’intensifie peuvent varier. Pour un défaut de circulation veineuse par exemple, il faudra que le cheval soit promené à la main ou placé au paddock. Si le mal provient plutôt de la tendinite, un repos est la précaution idéale. Mais ce repos doit être calculé, car la monture doit d’une manière ou d’une autre faire un minimum de mouvement. Dix minutes de marche les matins et les soirs suffisent largement pour garantir une bonne circulation de la lymphe et des vaisseaux sanguins. Cela permettra l’évacuation des toxines. Cependant, évitez de lui faire pratiquer des activités intensives au cours de la période de traitement.
Suite à ces précautions prioritaires, différents traitements sont possibles pour corriger l’engorgement chez la monture. Le cavalier peut recourir à la douche froide, un remède naturel aux bénéfices avérés. Pour un résultat rapide et efficace, il faut que le jet d’eau soit orienté de bas en haut. L’utilisation des bandes de repos est également une solution fiable pour réduire le gonflement. Mais il faudra veiller à les changer toutes les 12 heures au minimum. Un autre moyen est d’appliquer de l’argile sous forme de boue humide sur la zone où se trouve l’œdème. Cependant, il faut éviter ce remède en présence de plaies ou d’irritation sur la partie ciblée.
La myopathie atypique du cheval
La myopathie atypique est une maladie saisonnière qui survient de façon spontanée chez le cheval. Il traduit une intoxication végétale de l’animal et peut rapidement causer sa mort si le traitement tarde à venir. Dès son apparition, la coloration de l’urine du cheval devient rougeâtre et l’animal éprouve d’atroces douleurs. Face à ce mal, il n’y a presque pas de remède fiable, voilà pourquoi il est important pour tout cavalier de connaître l’existence de ce mal et surtout ses causes.
Les signes d’une présence de la myopathie atypique chez le cheval
Très souvent, la myopathie atypique se manifeste de façon soudaine et est due à une intoxication végétale du cheval. Le mal est beaucoup plus fréquent dans certaines régions d’Europe, dont la France, la Normandie, la Belgique et autres. Il se reconnaît aux signes suivants :
l’animal présente des urines foncées : cette couleur se justifie pas la destruction des muscles de l’animal qui provoque la libération de la myoglobine dans les urines ;
une perte de vigueur et de réactivité chez le cheval ;
des muqueuses foncées ;
une transpiration excessive ;
l’hypothermie ;
des troubles respiratoires…
La myopathie atypique est une maladie facilement transmissible. Donc un cheval malade peut contaminer d’autres s’ils pâturent sur la même parcelle. Il faut noter que plus le cheval est jeune, plus il est exposé au risque d’être touché par le mal. Face à la myopathie atypique du cheval, la meilleure solution reste encore de faire appel à un vétérinaire le plus tôt possible.
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